"Exile On Main St." 50 ans
Sortie US: 22 mai 1972
Sortie UK: 26 mai 1972
Les Rolling Stones sont habitués du fait : comme pour l’album « Sticky Fingers » qui était à l’origine le nom de code de l’album qui sortira finalement sous le nom de « Let It Bleed » , « Exile On Main Street » n’était pas le nom original de l’album. En 1971, il s’est d’abord appelé « Tropical Disease » en mémoire aux conditions déplorables d’enregistrement que les Stones ont rencontrés…….
« Tu ne te tracasses pas de Keith, jusqu’au moment où
il tourne le regard vers Charlie et qu’il se rapproche de lui. Dès ce moment, Bill se lève de sa chaise et incline sa guitare à 84° et ici on a vraiment les Rolling Stones, et on est très prêt du redémarrage, le reste c’est des conneries », témoigne Andy Johns , l’ingénieur du son qui s’est occupé de la plupart des enregistrements d’« Exile », à propos de l’ambiance qui règne à Nellcôte.
Source: « The Rolling Stones: Torn and Frayed in the South of France” – Rolling Stone Magazine – David Gates –27/05/2010
Le Prince Rupert a permis aux Stones de se libérer d’Allen Klein en les forçant à s’exiler dans le Sud de la France; « »un endroit ensoleillé pour des gens louches », comme disait Somerset Maugham. Allen Klein avoue lui-même au magazine Melody Maker: « j’arrivais à raisonner comme un voleur ».
A « Nellcôte », on pénètre dans un autre monde ; c’est une nouvelle réalité qui s’ouvre à ses occupants. Un vrai miracle qu’un album y ait été écrit dans les circonstances totalement chaotiques du séjour des Stones en exil à Villefranche-sur-mer.
Les sous-sols de la villa, utilisés probablement comme quartier général de la gestapo en 1942 ont servi aux enregistrements de l’album à l’aide du studio mobile. L’endroit était chaud, humide et très mal aéré à tel point que les guitares devaient être sans cesse ré-accordées.
Une course contre la montre pour enregistrer les voix sur les partitions instrumentales, pour l’interminable mixage et la réalisation de la pochette de l’album.
Réalisation de la pochette de l’album par John Van Hammersveld et Robert Frank inspirée du « Tattoo Parlor »….