Tumbling Dice
Si « Tumbling Dice » est le seul morceau réellement porteur d’« Exile On Main Street»[1], il est l’antithèse totale du rock pur et dur, représentatif de l’improvisation d’ « Exile ». Ce morceau qui a toujours eu beaucoup de succès en concert, « Comme un dé qui roule », une expression de joueurs, raconte l’histoire d’un joueur invétéré qui ne peut pas rester fidèle à sa femme, une sorte de relecture d’« Honky Tonk Women[2] » avec des paroles qui reflètent l’état d’esprit qui règne à Nellcôte : on y joue aux cartes, à la roulette et le casino de Monte-Carlo est à deux pas.
[1] “Rolling With The Stones” – Bill Wyman et Richard Havers – Dorling Kindersley – 2002
[2] Les Rolling Stones: La Totale » – Philippe Margotin et Jean-Michel Guesdon – Chêne – 2017
Mick Jagger n’a jamais été un grand fan de la chanson[1], du moins pas lors de l’entretien qu’il a eu en 1995 avec Jann Wenner, journaliste de Rolling Stone Magazine : « Keith et moi avons écrit la chanson. J’ai écrit les paroles, mais je ne me rappelle plus du tout qui en a fait la mélodie. Mais ce n’est vraiment pas très important. Je ne sais pas ce que les gens apprécient dans cette chanson. Je ne pense pas que c’est ce qu’on a fait de mieux. Je ne pense pas que les paroles soient très bonnes. Mais les fans semblent aimer cela, tant mieux pour eux ». Joe Perry, le guitariste d’« Aerosmith » en est un grand amateur[2] : «c’est une chanson tellement relax » déclare-t-il, « on est vraiment aspiré par son groove, même si pour les Stones c’est la chanson la plus difficile qu’ils aient eu à enregistrer ». « Le tempo de la chanson est parfait » souligne le critique musical Bill Janovitz[3] . « Le morceau se traîne juste ce qu’il faut, c’est ce qui crée ce groove particulier. En concert Mick et Keith n’étaient jamais d’accord sur le tempo de la chanson, Mick tentant toujours de l’accélérer ». En 2003, Mick Jagger a même déclaré qu’il aurait rêvé de remixer « Exile », pas uniquement la partie vocale, mais la totalité des morceaux, parce qu’il trouve que c’était mauvais. Mais aujourd’hui il semble résigné : « à l’époque dans le studio, c’était bien, mais j’en suis tout autant responsable que les autres. Si tu veux mieux entendre la partie vocale, je serais capable de le mettre sur iTunes et de refaire le mixage ». Lors de la sortie de la version remixée d’« Exile On Main Street » en 2010, Don Was le producteur des Stones a également l’occasion de s’exprimer à propos de « Tumbling Dice : « une chanson finalement incroyablement mauvaises » par rapport aux standards du moment : « Ecoute « Tumbling Dice » ; c’est ridicule, vraiment ridicule, mais c’est l’une des plus grandes chansons de rock ‘n’ roll jamais enregistrée ».
Comme de nombreuses chansons parues sur « Exile On Main Street » en 1972, un album dont l’enregistrement s’est étalé sur près de 4 années, « Tumbling Dice » a connu un parcours pour le moins chaotique, depuis sa composition originale sous le titre « Good Time Women » une chanson qui est restée dans les cartons des bandes non exploitées du groupe. Le morceau original s’est fait « exiler » avec les Stones, leur famille, leurs amis et leurs courtisans vers la villa Nellcôte à Villefranche-sur-mer pour y « mariner » pendant un certain temps et finalement se perdre à nouveau aux « Sunset Sound Studios » d’Hollywood avant sa sortie. A tel point que plus personne ne sait vraiment si c’est la bonne version qui a été gravée.
Au départ, « Good Time Women » est enregistrée dans la magnifique manoir de « Stargroves » dans le Hampshire, acquis par Mick Jagger en 1970[4]. La chanson est composée entre mars et mai 1970, en même temps que plusieurs morceaux qui atterriront sur l’album « Sticky Fingers » sorti un an avant « Exile ». Sur ce morceau très Boogie-Woogie[5], Mick Jagger et les chœurs à la voix gospel sont alignés sur un « backbeat » en acier de Charlie qui apporte une certaine discipline au sermon de défaite de Jagger. Même une feuille de paroles imprimée, sans le grognement de soulman hanté de Jagger, laisse un message loin d’être clair. Seule l’ambivalence du perdant est indéniable. Mick Taylor est ici à la « lead » et Ian Stewart au piano. La version «ancestrale» sera publiée en 2010 sur la version Deluxe remasterisée d’ « Exile On Main Street ».
Lorsque la chanson originale est retravaillée, les paroles sont encore incomplètes et très différentes de « Tumbling Dice ». Et surtout, il lui manque le riff d’entrée caractéristique de la version définitive, l’une des plus réussie du répertoire des Stones. La version de base débute avec l’harmonica strident de Mick Jagger[6] qui enchaîne avec « Good time women, Don’t keep you waiting around », puis murmure des paroles à propos de la cocaïne, et de « dry white wine ». Les chœurs de la chanson seront repris sur la version finale.
L’enregistrement de « Tumbling Dice » a lieu le 3 août 1971 dans les caves de Nellcôte avec les ingénieurs du son Andy Johns et son grand frère Glyn, encore présent à ce moment. On y retrouve quelques originalités à propos de l’instrumentation : c’est Mick Taylor qui joue la « bass » à la place de Bill Wyman qui est absent[7] , Mick Jagger prend en charge la guitare rythmique et Jimmy Miller la fin de la partition de batterie (coda). Mais le groove est entièrement dû à Richards. « Tumbling Dice » glisse sur l’arrangement musical le plus riche de l’album. Keith se rappelle avoir composé la mélodie dans la grande pièce du rez-de-chaussée de la villa sur une guitare Telecaster à cinq cordes (la corde de mi-grave est retirée) en « Open-G » tuning (open de sol), alors que les enregistrements se faisaient dans la cave humide à la chaleur insupportable. « C’était vraiment très difficile à Nellcôte », se rappelle Mick. « La villa était très bien, mais je peux vous assurer que pour la cave ce n’était pas le cas. On a réussi à y travailler mais c’était très désorganisé. On aurait dû enregistrer dans la salle de réception, comme on l’avait fait en Angleterre (à Stargroves), mais on ne l’a pas fait. On était tellement impatients et on s’est retrouvés dans la cave de Keith. La cave était minable dans tous les sens du terme. Ce n’était pas l’endroit idéal pour enregistrer et c’était très dur. Le son y était bon mais on avait des problèmes d’électricité ». Le « studio », un camion Bedford contenant tout le matériel d’enregistrement, appelé le « RMS » (Rolling Stones Mobile Studio – surnommé « mighty mobile »), précédemment utilisé à Stargroves, avait été amené dans le sud de la France. Le compteur électrique de la villa n’étant pas assez puissant, le RMS était directement relié à un pylône du réseau de distribution électrique – un poteau de la SNCF car il y avait une voie de chemin de fer à proximité, la ligne Nice-Monaco – situé à l’extérieur de la propriété. Les musiciens étaient répartis dans les différents pièces de la cave, sans aucune communication possible avec le studio extérieur. Andy, le petit frère de Glyn Johns devait faire la liaison entre les Stones et Jimmy Miller, le producteur de l’album. Mick rajoute : « et cela prenait énormément de temps. Et puis il y avait tous ces invités, mais on y est arrivés, mais c’était chaotique ; on s’est encore compliqué la vie en faisant un double album, ce qui faisait le double de travail ». « Y avait beaucoup de drogue et cela devenait très déstructuré ». Andy Johns rajoute : « On travaillait selon l’horaire de Keith. Lorsqu’il se réveillait on allait enregistrer. Et s’il restait éveillé 15 heures, on enregistrait 15 heures d’affiliée ». En tenant compte que Keith s’occupait de son fils Marlon, il n’était généralement pas disponible lorsqu’il mettait son fils au lit. « Cela nous a vraiment affecté que ce soit Keith qui ait pris contrôle du rythme d’enregistrement à Nellcôte » se confie Mick. « Et puis si vous regardez le résultat final d’ « Exile », il y avait de nombreux musiciens différents, il y avait deux pianistes, deux musiciens s’occupant des cuivres et Jimmy qui jouait parfois de la batterie. Et puis il y a eu le vol des guitares de Keith, les problèmes avec la police ».
La chanson sera achevée aux « Sunset Sound Studio » de Los Angeles entre novembre 1971 et mars 1972[8]. Mick y finalise les paroles après avoir discuté avec l’une des membres du personnel de nettoyage addictive aux jeux à Los Angeles : « elle aimait jouer aux dés et moi je n’y connaissais rien. Mais elle m’en a appris beaucoup et j’ai décidé d’en faire une chanson ». Il est probable que Mick avait déjà en tête depuis un certain temps une partie des paroles de la chanson mais il aurait souhaité les confronter aux connaisseurs de l’environnement du jeu. Mick Jagger[9] est entouré par les chaleureuses harmonies gospel de Claudie King et Venetta Fields alors qu’il s’exprime de manière très frustrante, « ne disant pas ce qu’il veut dire et ne voulant pas dire ce qu’il dit, comme Fats Domino l’a toujours dit ».
D’après l’ingénieur du son Andy Johns, les interminables sessions de mixage se sont révélées « pires qu’une séance d’arrachage de dent chez le dentiste »[10], à cause du temps qu’il a fallu pour arriver au résultat escompté. Andy Johns rapporte même qu’il existe probablement entre 30 et 100 bandes complètes de prises de la chanson. « On avait plus de bande pour « Tumbling Dice » que pour toutes les autres chansons réunies », rajoute-t-il. D’après certaines sources il y en aurait eu 150. Le mixage de l’album s’est avéré très difficile. Et la confiance mutuelle n’était plus toujours au rendez-vous. Un soir, en arrivant au studio Mick s’exclame vers Andy : « c’était pas le studio des Beach Boys ? Je suis déjà venu ici. On y perd toutes les aigues », mais Joe Zagarino, l’ingénieur du son du studio qui est présent avec Andy et Jimmy, fait remarquer que le studio a été entièrement reconstruit : « on pourrait même croire qu’il y a trop de graves, mais c’est parce que les aigues te passent par-dessus la tête ». Mick fait la grimace et décide de rester. Après avoir écouté un mix sommaire de « Tumbling Dice », Andy demande à Mick ce qu’il en pense. Avec le regard braqué vers le plafond, il lui répond : « je veux que les caisses claires pètent et que les voix flottent, c’est trop compliqué. On croit avoir pigé les voix, mais d’un seul coup l’accompagnement paraît….. ». Mick cherche le mot adéquat pour finir avec le mot : « …tellement ordinaire ». Andy bobine et rebobine inlassablement la bande : « je croyais que tu aimais que les cymbales sonnent comme ça ! ». Mick dit : « on dirait des couvercles de poubelles ».
Mick Jagger n’ayant jamais aimé la version finale, aurait déclaré au magazine « Melody Maker » : « je crois qu’ils ont utilisé le mauvais mixage pour cette chanson. J’en suis certain ». Le journaliste Robert Greenfield présent lors du mixage de l’album confirmera les dire de Mick Jagger[11]dans son livre. Il aurait bien confirmé au producteur Jimmy Miller qu’il était d’accord avec les différentes versions disponibles ». C’était interminable : «Keith était assis dans le studio un après-midi, jouant des reprises du morceau pendant plus de 6 heures d’affilée et cela tournait en rond, et en rond et encore en rond. Il était assis sur une chaise, avec les pieds reposant sur quelque chose » complète Andy. Keith qui ne s’en rappelle plus admet que c’est bien possible : « si je ne parviens pas au bon résultat, je continue jusqu’à ce que cela marche », rajoute-t-il. « Je me rend compte que je dois ennuyer les autres à mort avec cela ». « Richards n’était pas le seul à avoir des problèmes avec la chanson », dit Andy. « Charlie avait un gros problème à jouer la fin du morceau (out-section ou encore le coda), tu peux t’imaginer cela quand cela casse juste avant la fin. Il faisait un blocage mental ». Et c’est Jimmy Miller qui s’est mis derrière la batterie. Pour la version finale, Watts a fait un « overdub ». Marshall Chess qui était également présent en studio n’en revient pas : pendant qu’Andy et Jimmy sont repartis pour un nouveau tour de remixage, Mick dessine sur une feuille avec précision ce à quoi doit ressembler le morceau. « Fanatiques », déclare Marshall, tout en riant doucement à lui-même : « fanatiques ».
Même la structure de la chanson est chaotique et sa composition irrégulière. Pour la plupart des chansons, les couplets et les refrains ont le même nombre de lignes, ce qui n’est pas le cas pour « Tumbling Dice ». Le premier couplet est composé de 8 vers (sans compter l’intro), le deuxième en a six et le troisième en a deux. Pour le refrain, on passe de deux à trois puis à douze. Au début de chaque refrain, le piano, la basse et la batterie font place aux « backing vocals » reprenant « You got to roll me » pendant que l’époustouflante partition de guitare de Keith fait la signature de la chanson. Le troisième refrain amène la chanson au « coda » dominé par la batterie de Jimmy qui dure environ 50 secondes.
Alors qu’« All Down The Line » est la première chanson qui est terminée à Nellcôte, Mick insiste pour en faire un single contre l’avis d’Andy Johns qui rapporte : « l’autre morceau, Tumbling Dice était vraiment difficile à jouer, et ils peuvent vraiment jouer comme des cochons ces mecs-là ! ». « Toujours à propos d’ « All Down The Line », Mick et moi étions seuls dans le studio[12] et il était toujours persuadé d’en faire un single. Je lui ai donné mon opinion et je lui ai dit : « regarde bien, tu ne peux pas comparer ce morceau à « Jumpin’ Jack Flash », ni a « Street Fighting Man ». Pourquoi me forces-tu à vouloir faire un single d’un superbe morceau de blues ? » Et il m’a répondu : « Tu le crois réellement ? Est-ce que je me trompe vraiment ? ». Après les séances de mixage, en se baladant sur Sunset Boulevard, Andy propose à Mick de faire écouter « Tumbling Dice » à Ian Stewart. Au bout de 3 semaines de travail sur cette seule chanson, « Tumbling Dice » sort en « single » le 14 avril avec « Sweet Black Angel » en face B et deviendra 5ème des meilleures ventes au Royaume Unis et 12ème aux Etats-Unis. Il restera classé pendant 8 semaines dans les charts anglais.
La chanson a été classée à la 86ème place du top 500 des meilleures chansons de tous les temps par le magazine Rolling Stone, le classement ayant été mis à jour en 2021[13] et à la 21ème place des meilleures chansons des Stones par le site « UltimateClassic Rock » en 2012[14]. La pochette du single n’est pas illustrée de manière traditionnelle et elle a sans doute mené l’art de la couverture à un autre niveau créatif, mais elle n’est pas très jolie.
Lors de la tournée US 1972 qui servira de support à la promotion d’« Exile On Main Street », six titres de l’album sur un total de dix-huit seront joués systématiquement : « Rocks Off », « Happy », « Tumbling Dice », « Sweet Virginia », « All Down The Line » et «Rip This Joint ». «Tumbling Dice » sera joué pour la première fois le 3 juin 1972 au « Pacific Coliseum » de Vancouver. « « Happy » était toujours joué de manière émouvante », souligne Robert GreenField. Et peut-être qu’à cause de tout le travail effectué sur le nouveau morceau en studio et de la multitude de mixages qui s’en suivit, « Tumbling Dice » paraissait toujours mort à l’arrivée quand les Stones le jouaient en public ».
Après être tombée aux oubliettes durant leurs tournées comprises entre 1973 et 1976, « Tumbling Dice » sera régulièrement sur les « setlists », surtout à partir de 1999 et de la tournée « No Security » et ne manquant qu’un seul concert de la tournée « Bigger Bang » en 2005. Elle devient l’une des chansons les plus jouées en concert lors de la dernière « longue » tournée « No Filter 2017-2021 » qui s’est étalée sur cinq ans, juste après « Jumpin’ Jack Flash » et « Honky Tonk Women » et la 4ème la plus populaire depuis 1962, avec 1.108 reprises[16] sur scène. La chanson sera reprise par plusieurs artistes comme Linda Ronstadt en 1977, déclarant qu’elle s’identifiait à la chanson. Elle décide de reprendre la chanson avec des paroles modifiées[17], lors d’un séjour où elle rencontre les Stones à Malibu. On retrouvera même Linda Ronstadt sur scène avec les Stones en juillet 1978.
Comme quoi le bon vin s’améliore avec l’âge, « Tumbling Dice » sera souvent utilisé comme le morceau d’échauffement avant les concerts, en témoigne cette superbe répétition acoustique avec Chuck Leavell au piano, Keith, Mick et Bernard Fowler au chant, à laquelle on a droit lors du concert surprise des Stones au « Paradiso » d’Amsterdam en 1995, immortalisé sur le DVD (pas sur le double CD) « Totally Stripped ». Le triple concert (Paradiso, Olympia, Brixton), 1h31 minutes, est disponible sur « Amazon Prime Video» et le clip de « Tumbling Dice » sur « YouTube »[18]. Il existe également une superbe version – la meilleure !!!- mi piano (Paradiso), mi-live (Olympia) sur « Rolling Stones Rarities 1971-1973 ».
Il existe de nombreuses autres versions « live » de « Tumbling Dice », dont la première a été publiée sur l’album « Love You Live » enregistrée aux abattoirs de Paris le 7 juin 1976. Plusieurs films des Stones proposent « Tumbling Dice » en concert dont l’une des plus anciennes est « Ladies And Gentlemen : The Rolling Stones » sorti en 1974 et reprenant la tournée US de 1972. Puis, on retrouve la chanson sur « Shine A Light », le concert filmé par Martin Scorsese au Beacon Theater de New York en 2006. Des versions plus récentes ont été publiées, dont voici quelques exemples : « Sweet Summer Sun : Live In Hyde Park » en 2013, la collection de 4 concerts «From The Vault » en 2014 et 2015, dont probablement le meilleur est « Live at the Tokyo Dome » filmé en 1999,disponible sur « Amazon Prime Video ». A sortir du lot : « The Rolling Stones Live – Glastonbury » en 2016 et à Cuba dans « Havana Moon », « Voodoo Lounge» en 1995 et en 2018 (version « uncut »).
On retrouve « Tumbling Dice » au cours de l’impressionnant concert gratuit « The Rolling Stones A Bigger Bang – Live On Copacabana Beach » devant 1,5 million devant le Copacabana Palace Hotel (ave une scène mobile de 100 m de long !) (Sorti en édition de luxe en 2021 en DVD, Blue Ray, etc). Affectivement, le documentaire sur la tournée Sud-Américaine «Olé ! Olé Olé » de 2016 vaut également le détour, ce dernier est (ou était) disponible sur « Netflix ». Sur « Amazon Prime Video » on trouve : « Totally Stripped », le concert de Tokyo (voir plus haut), « From The Vault – Hampton Coliseum » de 1981 et finalement « No Security – San Jose » de 1999.
Une édition remasterisée d’« Exile » sortira sous plusieurs versions en 2010 avec 10 morceaux originaux dont «Good Time Women »
[1] “Mick Jagger Remembers” – Rolling Stone Magazine – Jann S. Wenner – 14/12/1995
[2] “The Greatest Songs Ever! Tumbling” – Blender – Johnny Black – Mai 2003
[3] “Exile on Main Street – The Rolling Stones – Perry, John – Schrimer Books – 1999
[4] “The Rolling Stones: Fifty Years. Simon and Schuster – Christopher Sandford – 2012 – Simon and Schuster
[5] “The Rolling Stones Songs, Reviews, Credits – AllMusic – 2013.
[6] “The making of the Rolling Stones’ ‘Exile on Main Street’” – New York Post – Tyler Gray – 09/05/2010
[7] “Mick Jagger on The Rolling Stones’ infamous Nellcôte sessions” – CQ – Bill Prince – 25/07/2017
[8] “Rolling Stones: la Totale” – Philippe Margotin et Jean-Michel Guesdon – Chêne – 2017
[9] «Rolling Stones Rip This Joint: The Stories Behind Every Song” – Steve Appleford – Chris Welch – Paperback – 2001
[10] « Rocks Off: 50 Tracks That Tell the Story of the Rolling Stones” – Bill Janovitz – 2013 – St. Martin’s Press
[11] “Exile On Main Street – Une saison en enfer avec les Rolling Stones » – Robert Greenfield – Le Mot et le Reste – 2017
[12] “Behind the Boards – Andy Johns – When the Levee Breaks” – Jake Brown – Hal Leonard Books – 2012
[13] « The 500 Greatest Songs of All Time” – Rolling Stone Magazine – 15/09/2021
[14] « Top 100 Rolling Stones Songs » – UCR – Ultimate Classic Rock – Kyle Dowling – 12/07/2012
[15] « Exile on Main Street » – Rolling Stone Magazine – Lenny Kaye – 12/05/1972
[16] “https://www.setlist.fm/stats/the-rolling-stones-bd6ad22.html”
[17] “Back To Blue Bayou: an interview with Linda Ronstadt” – Popmatters – Christian John Wikane – 15/09/2017